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USA-Sean "Diddy" Combs condamné pour des faits liés à la prostitution, acquitté de charges plus graves
information fournie par Reuters 02/07/2025 à 16:57

Sean "Diddy" Combs a été reconnu coupable mercredi de délits liés à la prostitution mais a été acquitté de charges plus graves à l'issue d'un procès pénal au cours duquel deux de ses anciennes petites amies l'ont accusé d'abus physiques et sexuels.

Le rappeur américain, connu sous le pseudonyme de Puff Daddy ou P.Diddy, a été reconnu coupable de transport de personnes à des fins de prostitution mais a été acquitté des infractions plus graves de racket, de trafic sexuel et d'association de malfaiteurs.

Sean "Diddy" Combs risque une peine maximale de 10 ans de prison pour chacun des deux chefs d'accusation de prostitution. Le juge Arun Subramanian déterminera la peine à une date ultérieure.

Après la décision du jury, l'avocat de la défense Marc Agnifilo a demandé au juge de libérer Sean "Diddy" Combs sous caution.

"Il s'agit de sa première condamnation et il s'agit d'un délit lié à la prostitution, il devrait donc être libéré sous conditions appropriées", a déclaré Marc Agnifilo.

Les procureurs ont affirmé que Sean "Diddy" Combs a utilisé son empire commercial pendant deux décennies pour forcer deux de ses partenaires à prendre part à des performances sexuelles de plusieurs jours, alimentées par la drogue et connues sous le nom de "Freak Offs", avec des travailleurs du sexe masculins dans des chambres d'hôtel, tandis qu'il se regardait, se masturbait et, à l'occasion, se filmait.

L'acquittement des chefs d'accusation de trafic sexuel évite au rappeur une peine minimale obligatoire de 15 ans. Il aurait pu être condamné à la prison à vie s'il avait été reconnu coupable de trafic sexuel ou de racket.

Sean "Diddy" Combs, 55 ans, avait plaidé non coupable pour les cinq chefs d'accusation.

Ses avocats ont reconnu que le fondateur du label Bad Boy Records, autrefois célèbre pour ses fêtes luxueuses organisées dans les Hamptons ou à Saint-Tropez, était parfois violent dans ses relations conjugales. Mais ils ont affirmé que les relations sexuelles décrites par les procureurs étaient consenties.

(Reportage Luc Cohen et Jack Queen à New York, avec Jonathan Stempel à New York, Mara Vîlcu pour la version française, édité par Blandine Hénault)

1 commentaire

  • 02 juillet 17:04

    Mais on s'en fout !


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